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Tectonique des plaques et mécanique des roches
La démonstration de la cohérence de la théorie des plaques a été donnée en cinématique pure, c'est-à-dire en les traitant comme des solides euclidiens.
Si on prend en compte les propriétés réelles des roches, on se rend compte que l'expression des vitesses en cm/an n'a aucun sens. Ce n'est que moyennées sur un millénaire au moins que la cohérence cinématique des mouvements est assurée. Chaque déplacement relatif se fait pas saccades, qu’il s'agisse de séismes ou d’ouverture de dykes, d'amplitudes métriques, ou plurimétriques, à une fréquence séculaire.
Même en moyenne, les plaques ne se comportent pas comme rigides. La subsidence de bassins où s’accumulent les sédiments, implique la dissipation d'énergie mécanique, par un effort d’extension, évident dans les grabens (ex. : fossé rhénan), vraisemblable dans un bassin comme celui de Paris. A partir de quelle profondeur une telle extension peut-elle se faire, non par le jeu de failles, comme dans les terrains rigides, froids, superficiels, mais par fluage ? N’est-ce pas comme trace de ces très faibles déformations qu’il faut interpréter les diaclases, élément essentiel de la Mécanique des Roches, si banal qu’on oublie de s’interroger à leur sujet et qui nous informent peut-être sur le jeu de la tectonique globale ?
Tectonique des plaques et mécanique des roches
La démonstration de la cohérence de la théorie des plaques a été donnée en cinématique pure, c'est-à-dire en les traitant comme des solides euclidiens.
Si on prend en compte les propriétés réelles des roches, on se rend compte que l'expression des vitesses en cm/an n'a aucun sens. Ce n'est que moyennées sur un millénaire au moins que la cohérence cinématique des mouvements est assurée. Chaque déplacement relatif se fait pas saccades, qu’il s'agisse de séismes ou d’ouverture de dykes, d'amplitudes métriques, ou plurimétriques, à une fréquence séculaire.
Même en moyenne, les plaques ne se comportent pas comme rigides. La subsidence de bassins où s’accumulent les sédiments, implique la dissipation d'énergie mécanique, par un effort d’extension, évident dans les grabens (ex. : fossé rhénan), vraisemblable dans un bassin comme celui de Paris. A partir de quelle profondeur une telle extension peut-elle se faire, non par le jeu de failles, comme dans les terrains rigides, froids, superficiels, mais par fluage ? N’est-ce pas comme trace de ces très faibles déformations qu’il faut interpréter les diaclases, élément essentiel de la Mécanique des Roches, si banal qu’on oublie de s’interroger à leur sujet et qui nous informent peut-être sur le jeu de la tectonique globale ?
Tectonique des plaques et mécanique des roches
Goguel, Jean (Autor:in)
01.01.1985
6 pages
Aufsatz (Zeitschrift)
Elektronische Ressource
Französisch
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