The assessment of macro-level environmental impacts of the Norwegian construction sector can be used to identify key areas for reducing the environmental loads in both construction projects and overall sector performance. Nine types of air pollutants emitted from the Norwegian construction sector are examined by using input-output and time series analysis techniques. Results indicate increasing air emissions from this sector, but lower emission intensities (except NH₃), between 2003 and 2007. The total greenhouse gases (GHGs), acidifying gases, ozone precursors and PM10 of this sector grew to 127%, 119%, 108% and 114% from a 2003 baseline level to 2007 respectively. Conversely, the total GHGs, acidifying gases, ozone precursors and PM10 intensities annually decreased 2.7%, 4.3%, 6.5% and 5.0% respectively during these five years. Intensities of all air pollutants except NH₃ are expected to decrease in the future. Total GHG emissions intensities in 2020 are predicted to decline by 13% compared with 2007. Results also show that indirect emissions dominate the total emissions: thus optimized material use and selection of materials with low embodied emissions is the key to further reduce this sector's air emissions.

L'évaluation des impacts environnementaux du secteur norvégien du bâtiment au macro-niveau peut être utilisée pour identifier les domaines clés pouvant permettre de réduire les charges environnementales à la fois dans les projets de construction et dans la performance globale du secteur. Neuf types de polluants atmosphériques émis par le secteur norvégien du bâtiment sont examinés en utilisant les techniques d'analyse des entrées-sorties et des séries chronologiques. Les résultats indiquent une hausse des émissions atmosphériques provenant de ce secteur, mais des intensités d'émission en baisse (à l'exception de NH₃), entre 2003 et 2007. Le total des gaz à effet de serre (GES), des gaz acidifiants, des précurseurs de l'ozone et des particules fines PM10 de ce secteur est passé en 2007 respectivement à 127 %, 119 %, 108 % et 114 % par rapport à un niveau de référence fixé à 2003. A l'inverse, le total des intensités des GES, des gaz acidifiants, des précurseurs de l'ozone et des particules fines PM10 a baissé annuellement de 2,7 %, 4,3 %, 6,5 % et 5 % respectivement, au cours de ces cinq années. A l'avenir, l'on s'attend à une diminution des intensités de tous les polluants atmosphériques, à l'exception de NH₃. Il est prévu pour 2020 une diminution de 13 % du total des intensités des émissions de GES par rapport à 2007. Les résultats montrent également que les émissions indirectes dominent les émissions totales : une utilisation optimisée des matériaux et un choix de matériaux présentant de faibles émissions intrinsèques sont la clé d'une réduction plus poussée des émissions atmosphériques de ce secteur.

secteur du bâtiment, émissions atmosphériques intrinsèques, émissions de gaz à effet de serre (GES), modèle gris, analyse des entrées-sorties, Norvège