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Essai de bilan des flux azotés percolant vers les eaux souterraines sous climat semi-aride (cas des périmètres irrigués des Doukkala, Maroc)
La présente étude permet de donner, pour la première fois, un aperçu général sur les concentrations en nitrate des eaux souterraines des Doukkala. Malgré un risque élevé d’apports de nitrates dans cette région soumise à une exploitation agricole intense, la pollution azotée des eaux souterraines des Doukkala reste encore modérée. Les concentrations varient entre 1 mg/l et 200 mg/l avec une moyenne située autour de 30 mg/l. Seuls 8 % des points d’eau dépassent les normes de potabilité (50 mg/l).
Le bilan d’azote laisse apparaître un excès de 2 350 tonnes par an d’azote potentiellement lessivable sur tous les périmètres irrigués, ce qui correspond à une moyenne de 39 kg-N/ha. On constate que les cultures maraîchères génèrent la plus grande quantité d’azote potentiellement lixiviable (91 kg/ha), alors que les céréales et les betteraves qui couvrent la majorité de l’espace cultivé présentent des valeurs d’excédents relativement modérées (45 et 58 kg/ha). Malgré ces flux entrant dans les périmètres irrigués les teneurs en [math] des eaux de la nappe restent relativement stables. Cette stabilité ne peut être expliquée que par l’existence d’une dénitrification naturelle, dans la nappe ou dans la zone non saturée.
Essai de bilan des flux azotés percolant vers les eaux souterraines sous climat semi-aride (cas des périmètres irrigués des Doukkala, Maroc)
La présente étude permet de donner, pour la première fois, un aperçu général sur les concentrations en nitrate des eaux souterraines des Doukkala. Malgré un risque élevé d’apports de nitrates dans cette région soumise à une exploitation agricole intense, la pollution azotée des eaux souterraines des Doukkala reste encore modérée. Les concentrations varient entre 1 mg/l et 200 mg/l avec une moyenne située autour de 30 mg/l. Seuls 8 % des points d’eau dépassent les normes de potabilité (50 mg/l).
Le bilan d’azote laisse apparaître un excès de 2 350 tonnes par an d’azote potentiellement lessivable sur tous les périmètres irrigués, ce qui correspond à une moyenne de 39 kg-N/ha. On constate que les cultures maraîchères génèrent la plus grande quantité d’azote potentiellement lixiviable (91 kg/ha), alors que les céréales et les betteraves qui couvrent la majorité de l’espace cultivé présentent des valeurs d’excédents relativement modérées (45 et 58 kg/ha). Malgré ces flux entrant dans les périmètres irrigués les teneurs en [math] des eaux de la nappe restent relativement stables. Cette stabilité ne peut être expliquée que par l’existence d’une dénitrification naturelle, dans la nappe ou dans la zone non saturée.
Essai de bilan des flux azotés percolant vers les eaux souterraines sous climat semi-aride (cas des périmètres irrigués des Doukkala, Maroc)
El Achheb, A. (author) / Mania, J. (author) / Mudry, J. (author) / Chauve, P. (author) / Ouaaka, A. (author)
Revue Française de Géotechnique ; 105-112
2002-01-01
8 pages
Article (Journal)
Electronic Resource
French
Modele Sedimentaire Global pour perimetres irrigues
British Library Online Contents | 2004
|Systeme d'information pour la gestion de la maintenance des perimetres irrigues du Mexique (SIMA)
British Library Conference Proceedings | 1996
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