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Evaluating disability management in the Manitoban construction industry for injured workers returning to the workplace with a disability
Le bilan médiocre du secteur de la construction en matière de sécurité soulève des questions quant à la capacité de ce dernier à réemployer des travailleurs devenus invalides à la suite d’un accident du travail. En examinant la littérature spécialisée, on constate qu’il existe très peu de données empiriques sur l’état de la gestion de l’invalidité (GI) dans le secteur canadien de la construction, en particulier en ce qui concerne les employés de ce secteur qui retournent au travail tout en étant invalides. Pour combler cette lacune, on a réalisé un sondage en ligne auprès d’un échantillon d’organismes du secteur manitobain de la construction, afin de collecter des données sur les travailleurs devenus invalides à la suite d’un accident du travail, sur les mesures prises pour prendre en charge ces derniers et sur les obstacles à leur embauche. L’analyse des réponses fournies par les 88 organismes interrogés a montré que la majorité d’entre elles employaient peu de travailleurs invalides. Les invalidités causées par des blessures musculo-squelettiques semblent être les plus fréquentes, suivies par celles liées à une baisse de mobilité physique, puis par celles en relation avec une perte d’audition. Les organismes sondés considèrent que la rétention d’employés compétents et expérimentés et le soutien du moral des employés sont les principales raisons qui justifient la mise en œuvre d’un programme de GI. Ils estiment également que le manque de postes modifiés ou de substitution adaptés constitue le principal obstacle à la mise en place d’un tel programme. Cependant, ces organismes affirment que le comblement de ce type de postes est la mesure qu’ils adoptent le plus souvent, tout en soulevant la question de l’adaptabilité de tels postes aux travailleurs invalides. [Traduit par la Rédaction]
The poor safety record of the construction industry raises concerns about the extent to which it is able to integrate workers disabled as a result of a workplace injury back to the workplace. A review of the literature indicates there is little empirical evidence about the status of disability management (DM) in the Canadian construction industry, specifically with respect to injured construction workers returning to the workplace with a disability. To address this limitation, a web-based survey was administered to a sample of Manitoban construction organizations to enquire about workers disabled as a result of a workplace injury in the industry, practices in place to accommodate them, and barriers to their employment. The analysis of the responses of 88 organizations showed that the majority of responding organizations employed few disabled workers. Disabilities due to musculoskeletal injuries were the most common, followed by physical mobility and hearing impairments. Respondents saw retaining valued and experienced employees and maintaining employee morale as the main reasons for implementing a DM program. They also found the lack of suitable modified or alternate work to be the most important barrier to DM; however, they identified the provision of such work as the most common practice implemented by them, raising questions about this work’s suitability to disabled workers.
Evaluating disability management in the Manitoban construction industry for injured workers returning to the workplace with a disability
Le bilan médiocre du secteur de la construction en matière de sécurité soulève des questions quant à la capacité de ce dernier à réemployer des travailleurs devenus invalides à la suite d’un accident du travail. En examinant la littérature spécialisée, on constate qu’il existe très peu de données empiriques sur l’état de la gestion de l’invalidité (GI) dans le secteur canadien de la construction, en particulier en ce qui concerne les employés de ce secteur qui retournent au travail tout en étant invalides. Pour combler cette lacune, on a réalisé un sondage en ligne auprès d’un échantillon d’organismes du secteur manitobain de la construction, afin de collecter des données sur les travailleurs devenus invalides à la suite d’un accident du travail, sur les mesures prises pour prendre en charge ces derniers et sur les obstacles à leur embauche. L’analyse des réponses fournies par les 88 organismes interrogés a montré que la majorité d’entre elles employaient peu de travailleurs invalides. Les invalidités causées par des blessures musculo-squelettiques semblent être les plus fréquentes, suivies par celles liées à une baisse de mobilité physique, puis par celles en relation avec une perte d’audition. Les organismes sondés considèrent que la rétention d’employés compétents et expérimentés et le soutien du moral des employés sont les principales raisons qui justifient la mise en œuvre d’un programme de GI. Ils estiment également que le manque de postes modifiés ou de substitution adaptés constitue le principal obstacle à la mise en place d’un tel programme. Cependant, ces organismes affirment que le comblement de ce type de postes est la mesure qu’ils adoptent le plus souvent, tout en soulevant la question de l’adaptabilité de tels postes aux travailleurs invalides. [Traduit par la Rédaction]
The poor safety record of the construction industry raises concerns about the extent to which it is able to integrate workers disabled as a result of a workplace injury back to the workplace. A review of the literature indicates there is little empirical evidence about the status of disability management (DM) in the Canadian construction industry, specifically with respect to injured construction workers returning to the workplace with a disability. To address this limitation, a web-based survey was administered to a sample of Manitoban construction organizations to enquire about workers disabled as a result of a workplace injury in the industry, practices in place to accommodate them, and barriers to their employment. The analysis of the responses of 88 organizations showed that the majority of responding organizations employed few disabled workers. Disabilities due to musculoskeletal injuries were the most common, followed by physical mobility and hearing impairments. Respondents saw retaining valued and experienced employees and maintaining employee morale as the main reasons for implementing a DM program. They also found the lack of suitable modified or alternate work to be the most important barrier to DM; however, they identified the provision of such work as the most common practice implemented by them, raising questions about this work’s suitability to disabled workers.
Evaluating disability management in the Manitoban construction industry for injured workers returning to the workplace with a disability
Regehr, J.D (author) / Dick, K / Quaigrain, R / Issa, M.H / Winter, J
2016
Article (Journal)
English
British Library Online Contents | 2016
|British Library Conference Proceedings | 1997
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