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Perméabilités élevées engendrées par la presence de termites
Résumé Il arrive fréquemment que les valeurs de perméabilité déterminées en laboratoire diffèrent beaucoup de celles déterminées in-situ. Un cas de perméabilité extrême et inattendu fut par exemple observé au droit du barrage de Sélingué au Mali, situé sur le fleuve Sankarani où existait une latéritisation des alluvions engendrant un sol ferralitique plinthique. A la base de l’horizon Bum, une couche de 5 à 20 cm d’épaisseur présente une multitude de trous (couche à trous) à travers presque toute la vallée de la rivière. Ces trous sont dus à l’activité de termites du genre Macrotermes. Pendant des siècles les termites ont exercé une véritable excavation de la couche située au-dessus du niveau des eaux souterraines, en éliminant le matériau tendre et en ne laissant que les concrétions latéritiques. Etant donné que la latérite prédominait, on aboutit ainsi à une véritable «couche à trous». On a pu observer, au droit de cet horizon, des puits, en partie encore ouverts, qui conduisaient des termitières jusqu’à la couche à trous. A la perméabilité horizontale de la couche à trous s’ajoutait ainsi une perméabilité verticale due aux puits. Dans la couche à trous la perméabilité atteignait 2 m/sec et dépassait ainsi de plusieurs ordres de grandeur la perméabilité du sol latéritique non remanié.
Perméabilités élevées engendrées par la presence de termites
Résumé Il arrive fréquemment que les valeurs de perméabilité déterminées en laboratoire diffèrent beaucoup de celles déterminées in-situ. Un cas de perméabilité extrême et inattendu fut par exemple observé au droit du barrage de Sélingué au Mali, situé sur le fleuve Sankarani où existait une latéritisation des alluvions engendrant un sol ferralitique plinthique. A la base de l’horizon Bum, une couche de 5 à 20 cm d’épaisseur présente une multitude de trous (couche à trous) à travers presque toute la vallée de la rivière. Ces trous sont dus à l’activité de termites du genre Macrotermes. Pendant des siècles les termites ont exercé une véritable excavation de la couche située au-dessus du niveau des eaux souterraines, en éliminant le matériau tendre et en ne laissant que les concrétions latéritiques. Etant donné que la latérite prédominait, on aboutit ainsi à une véritable «couche à trous». On a pu observer, au droit de cet horizon, des puits, en partie encore ouverts, qui conduisaient des termitières jusqu’à la couche à trous. A la perméabilité horizontale de la couche à trous s’ajoutait ainsi une perméabilité verticale due aux puits. Dans la couche à trous la perméabilité atteignait 2 m/sec et dépassait ainsi de plusieurs ordres de grandeur la perméabilité du sol latéritique non remanié.
Perméabilités élevées engendrées par la presence de termites
Wiesner, D (author)
1990
Article (Journal)
French
Perméabilités élevées engendrées par la presence de termites
Online Contents | 1990
|Vibrations engendrées par le compactage dynamique
EDP Sciences | 1981
|Analyse des vibrations engendrées par le pilonnage dynamique
EDP Sciences | 1981
|Propriétés mécaniques et perméabilités résiduelles de bétons exposés à une tempérapture élevée
Taylor & Francis Verlag | 2006
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