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Some effects of cement and curing upon carbonation and reinforcement corrosion in concrete
Abstract Experimental data are presented to illustrate the effects of cement type and curing upon the depth of carbonation and reinforcement corrosion in cover concrete after exposure for 18 months at 20°C and 60% relative humidity. Three curing periods (1, 3 and 28-days) and 17 cements, with various proportions of granulated blastfurnace slag or limestone, were used to make concretes, at 0.59 water/cement ratio, with 28 day strengths in the range 26 to 46 MPa. The depth of carbonation after 18 months was 64% greater than after 6 months and was affected more by cement type than by curing. The depth of carbonation increased when Portland cement clinker was replaced by 19% or more of limestone or granulated blastfurnace slag. The depth of carbonation after 18 months correlated better with the air permeability of cover concrete, initial weight loss (an indicator of moisture diffusion rate in cover concrete) or the cube strength 8 days after the end of curing than it did with 28-day cube strength. The rate of reinforcement corrosion increased steeply when the carbonation front approached the reinforcing steel, and it was still increasing after the carbonation front had completely passed the reinforcement. For a given unneutralised remainder (i.e. cover depth minus the depth of carbonation), curing had little effect upon the rate of corrosion but higher rates were observed when the cement contained granulated blastfurnace slag. The results were broadly consistent with a simple engineering strategy in which the rate of carbonation was related to the air permeability of cover concrete, and the rate of any subsequent reinforcement corrosion was largely dependent upon moisture conditions, without any obvious influence of the cover depth or the permeability of the cover concrete. The results also suggested that estimation of the rate of reinforcement corrosion could be improved by taking account of the cement type and treating the unneutralised remainder as a variable.
Résumé Les données expérimentales présentées dans cet article visent à illustrer les effets du type de ciment et de la cure sur la profondeur de carbonatation et la corrosion des armatures dans le béton d'enrobage après exposition pendant 18 mois à 20°C et à une humidité relative de 60%. Trois périodes de cure (1, 3 et 28 jours) et 17 ciments différents, avec des proportions variées de laitier granulé ou de pierre à chaux, ont été employés pour réaliser des bétons avec un rapport eau de gâchage/ciment de 0,59 et des résistances à 28 jours comprises entre 26 et 46 MPa. La profondeur de carbonatation après 18 mois s'est avérée être supérieure de 64% à celle obtenue après 6 mois, et dépendre davantage du type de ciment que de la cure. En effet, cette profondeur augmentait lorsque le clinker de ciment Portland était remplacé par au moins 19% de pierre à chaux ou de laitier granulé; et après 18 mois, elle présentait une meilleure corrélation avec la perméabilité à l'air du béton d'enrobage, la perte de poids initiale (indicateur de la vitesse de diffusion de l'humidité dans le béton d'enrobage) ou avec la résistance sur cube 8 jours après la fin de la cure qu'avec la résistance sur cube à 28 jours. On a constaté que la vitesse de corrosion des armatures s'accroît rapidement lorsque le front de carbonatation se rapproche de l'armature, et s'accroît encore une fois que ce front a atteint et dépassé celle-ci. Pour la partie restante non carbonatée (c'est-à-dire épaisseur d'enrobage moins profondeur de carbonatation), la cure a peu d'effet sur la vitesse de corrosion, mais on observe des vitesses plus élevées lorsque le ciment contient des laitiers granulés. Ces résultats sont généralement cohérents avec la règle pratique selon laquelle le taux de carbonatation est lié à la perméabilité à l'air du béton d'enrobage, et la vitesse de corrosion des armatures qui en découle largement dépendante des conditions d'humidité, sans influence évidente de l'épaisseur d'enrobage ou de la perméabilité du béton d'enrobage. Les résultats suggèrent également que l'évaluation de la vitesse de corrosion des armatures peut être améliorée en tenant compte du type de ciment et en traitant la partie restante non carbonatée comme une variable.
Some effects of cement and curing upon carbonation and reinforcement corrosion in concrete
Abstract Experimental data are presented to illustrate the effects of cement type and curing upon the depth of carbonation and reinforcement corrosion in cover concrete after exposure for 18 months at 20°C and 60% relative humidity. Three curing periods (1, 3 and 28-days) and 17 cements, with various proportions of granulated blastfurnace slag or limestone, were used to make concretes, at 0.59 water/cement ratio, with 28 day strengths in the range 26 to 46 MPa. The depth of carbonation after 18 months was 64% greater than after 6 months and was affected more by cement type than by curing. The depth of carbonation increased when Portland cement clinker was replaced by 19% or more of limestone or granulated blastfurnace slag. The depth of carbonation after 18 months correlated better with the air permeability of cover concrete, initial weight loss (an indicator of moisture diffusion rate in cover concrete) or the cube strength 8 days after the end of curing than it did with 28-day cube strength. The rate of reinforcement corrosion increased steeply when the carbonation front approached the reinforcing steel, and it was still increasing after the carbonation front had completely passed the reinforcement. For a given unneutralised remainder (i.e. cover depth minus the depth of carbonation), curing had little effect upon the rate of corrosion but higher rates were observed when the cement contained granulated blastfurnace slag. The results were broadly consistent with a simple engineering strategy in which the rate of carbonation was related to the air permeability of cover concrete, and the rate of any subsequent reinforcement corrosion was largely dependent upon moisture conditions, without any obvious influence of the cover depth or the permeability of the cover concrete. The results also suggested that estimation of the rate of reinforcement corrosion could be improved by taking account of the cement type and treating the unneutralised remainder as a variable.
Résumé Les données expérimentales présentées dans cet article visent à illustrer les effets du type de ciment et de la cure sur la profondeur de carbonatation et la corrosion des armatures dans le béton d'enrobage après exposition pendant 18 mois à 20°C et à une humidité relative de 60%. Trois périodes de cure (1, 3 et 28 jours) et 17 ciments différents, avec des proportions variées de laitier granulé ou de pierre à chaux, ont été employés pour réaliser des bétons avec un rapport eau de gâchage/ciment de 0,59 et des résistances à 28 jours comprises entre 26 et 46 MPa. La profondeur de carbonatation après 18 mois s'est avérée être supérieure de 64% à celle obtenue après 6 mois, et dépendre davantage du type de ciment que de la cure. En effet, cette profondeur augmentait lorsque le clinker de ciment Portland était remplacé par au moins 19% de pierre à chaux ou de laitier granulé; et après 18 mois, elle présentait une meilleure corrélation avec la perméabilité à l'air du béton d'enrobage, la perte de poids initiale (indicateur de la vitesse de diffusion de l'humidité dans le béton d'enrobage) ou avec la résistance sur cube 8 jours après la fin de la cure qu'avec la résistance sur cube à 28 jours. On a constaté que la vitesse de corrosion des armatures s'accroît rapidement lorsque le front de carbonatation se rapproche de l'armature, et s'accroît encore une fois que ce front a atteint et dépassé celle-ci. Pour la partie restante non carbonatée (c'est-à-dire épaisseur d'enrobage moins profondeur de carbonatation), la cure a peu d'effet sur la vitesse de corrosion, mais on observe des vitesses plus élevées lorsque le ciment contient des laitiers granulés. Ces résultats sont généralement cohérents avec la règle pratique selon laquelle le taux de carbonatation est lié à la perméabilité à l'air du béton d'enrobage, et la vitesse de corrosion des armatures qui en découle largement dépendante des conditions d'humidité, sans influence évidente de l'épaisseur d'enrobage ou de la perméabilité du béton d'enrobage. Les résultats suggèrent également que l'évaluation de la vitesse de corrosion des armatures peut être améliorée en tenant compte du type de ciment et en traitant la partie restante non carbonatée comme une variable.
Some effects of cement and curing upon carbonation and reinforcement corrosion in concrete
Parrott, L. J. (author)
Materials and Structures ; 29 ; 164-173
1996-04-01
10 pages
Article (Journal)
Electronic Resource
English
Some effects of cement and curing upon carbonation and reinforcement corrosion in concrete
Springer Verlag | 1996
|SOME EFFECTS OF CEMENT AND CURING UPON CARBONATION AND REINFORCEMENT CORROSION IN CONCRETE
Online Contents | 1996
|Some Effects of Cement and Curing Upon Carbonation and Reinforcement Corrosion in Concrete
British Library Online Contents | 1996
|Effects of curing upon carbonation of concrete
British Library Online Contents | 1995
|Effects of curing upon carbonation of concrete
Online Contents | 1995
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