Short-term steam-curing and concrete later-age strength: Fid-Bau Portal

Short-term steam-curing and concrete later-age strength

Soroka, I. / Jaegermann, C. H. / Bentur, A.

Abstract The effect of steam curing on later-age strength of concrete was studied on mixes having the nominal cement content of 150 to 400 kg/m3. Three series of tests were involved in which the delay period was 30 or 60 minutes, the curing period varied from 2 to 5 hours, and the curing temperature from 60° to 80°C. It was confirmed that steam-curing affected adversely concrete later-age strength. It was concluded, however, that under short curing periods and moderate temperatures this adverse effect was primarily due to the lack of supplementary wet-curing and not necessarily to such physical factors as increased porosity, internal cracking and the heterogeneity of the paste. Accordingly, under such conditions, supplementary 7 days wetcuring was found to virtually eliminate the adverse effect of steam-curing on concrete strength.

Résumé L’effet de la conservation à la vapeur sur la résistance ultérieure du béton a été étudié au cours de trois séries indépendantes d’essais. Dans la première série, on a étudié un béton plastique (5 secondes pour l’affaissement) dosé à300 kg/m 3 de ciment portland ordinaire (E/C=0,68). 30 minutes après l’addition d’eau au mélange, les éprouvettes (cubes de 7cm) ont été mises en atmosphère de vapeur pour des durées variant de 2 à 4h 40mn et des températures de 60–80°C (cf. les principales données,fig. 1). La seconde série comprenait des bétons ayant des teneurs nominales de ciment de 275, 325 et 400kg/m 3 . La cure en atmosphère de vapeur a commencé 1 heure après l’addition d’eau, de 60–80°C, pour des durées de 2–5 heures (fig. 2). La troisième série ne différait de la seconde que par la température de vapeur fixée à 70°C (fig. 3). Les essais on confirmé que la vapeur affecte la résistance ultérieure du béton. Cependant, on en a conclu que, pour de courtes périodes de conservation à la vapeur à des températures modérées, cet effet négatif était principalement dû à un défaut de conservation complémentaire à l’humidité et non nécessairement à des facteurs physiques tels que porosité accrue, fissuration interne, ou à l’hétérogénéité de la pâte. Dans ces conditions, on a donc établi qu’il fallait un temps supplémentaire de 7 jours en ambiance humide pour virtuellement éliminer les effets contraires de la conservation à la vapeur sur la résistance du béton, ce qui implique que dans ces conditions, les pertes de résistance peuvent être en grande partie évitées. La prolongation de séjour en ambiance humide améliore aussi la résistance du béton soumis à des traitements plus sévères, soit des périodes plus longues à températures plus élevées. Cependant, dans ces conditions, du fait de la nature irréversible de certains effets physiques, on ne pourra que réduire dans une certaine mesure les pertes de résistance.