In April 2010 the Tokyo Metropolitan Government launched the Tokyo Cap-and-Trade Program to reduce energy consumption-related CO₂ emissions at the city level. This is the world's first cap-and-trade programme to cover buildings in the commercial, industrial and public sectors. Its main aim is to reduce CO₂ emissions from energy consumption in existing buildings in urban areas; therefore, it is called an ‘urban cap-and-trade programme’. The appropriateness and effectiveness of this demand-side mechanism are examined, as well as the key policy and strategy components for introducing this new mechanism. Crucial factors for the successful introduction of this programme include the implementation of a mandatory reporting programme prior to the cap-and-trade programme and a consultation process involving open discussions among stakeholders for creating a consensus. Actual outcomes of the programme will take several years to assess; however, given the significant impact of growing carbon emissions from existing urban buildings, an urban cap-and-trade mechanism can be a worthwhile action at the level of local governance. Based on these lessons, other cities can consider this urban cap-and-trade scheme as a viable policy instrument.

En avril 2010, l'Administration Métropolitaine de Tokyo a lancé le Programme de Plafonnement et d'Echange de Droits d'Emission de Tokyo afin de réduire les émissions de CO₂ liées à la consommation d'énergie au niveau de la ville. Il s'agit là du premier programme au monde de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre à couvrir les bâtiments des secteurs commercial, industriel et public. Son principal but est de réduire les émissions de CO₂ dues à la consommation d'énergie dans les immeubles existants des zones urbaines ; il est par conséquent considéré comme un « programme urbain de plafonnement et d'échanges de droits d'émission ». L'opportunité et l'efficacité de ce mécanisme axé sur la demande sont examinées, ainsi que les éléments clés politiques et stratégiques permettant d'introduire ce nouveau mécanisme. Les facteurs cruciaux pour une introduction réussie de ce programme comprennent la mise en œuvre d'un programme de reporting obligatoire préalablement au programme de plafonnement et d'échange de droits d'émission et un processus de consultation impliquant un débat ouvert entre les parties prenantes afin de créer un consensus. L'évaluation des résultats concrets de ce programme prendra plusieurs années ; cependant, étant donné l'impact significatif de l'augmentation des émissions de carbone provenant des bâtiments urbains existants, un mécanisme urbain de plafonnement et d'échange des droits d'émission peut être une mesure utile au niveau de la gouvernance locale. Sur la base de ces enseignements, d'autres grandes villes peuvent considérer ce système urbain de plafonnement et d'échange des droits d'émission comme étant un instrument viable de politique.

Mots clés: bâtiments, plafonnement et échange de droits d'émission, villes, changement climatique, émissions de CO₂, demande énergétique, gouvernance, formulation d'une politique, motivation des parties prenantes