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Etude de la déformabilité en traction d'un béton de réparation
Résumé La durabilité des réparations non armées en béton de ciment est souvent compromise par l'empêchement du retrait du nouveau béton au contact de l'ouvrage réparé, les contraintes dues au retrait contrarié au contact béton neuf-ancien, béton pouvant causer à terme le décollement de la réparation. Le fluage permet un certain relâchement des contraintes dues au retrait; il est également possible que l'ouverture d'un réseau dense et uniformément réparti de microfissures puisse permettre une relaxation des efforts internes sans compromettre l'intégrité de la matrice. L'ajout de latex, d'air entraîné ou de fibres d'acier sont des moyens reconnus pour influencer la propagation de la fissuration et ils ont été employés pour évaluer la possibilité d'influencer la capacité de relaxation des efforts de bétons comparables à ceux employés pour la fabrication de chapes minces. La capacité de relaxation de huit mélanges de béton a été évaluée par des essais de traction rapide (rupture en 2 à 4 min environ) et des essais de traction lente (rupture en 6 à 12 h) à des échéances de 2, 16 et 30 jours. Les résultats démontrent que l'ajout de latex ou d'air entraîné améliore la déformabilité mesurée lors des essais de traction rapide. La comparaison de la déformabilité, mesurée lors des essais de traction rapide et lente montre cependant que la capacité de déformation différée du béton-latex est presque nulle après une conservation à l'air de 28 jours. L'ajout de fibres d'acier améliore grandement la capacité de déformation différée à 2 et 16 jours mais pas à 30 jours. D'autres études sont nécessaires pour établir le rôle exact de l'air entraîné. Par ailleurs, il apparaît que la traction lente est une méthode plus pratiqque que les essais de retrait empêché pour étudier la déformabilité des bétons de réparation. D'autres études sont nécessaires pour établir les facteurs influençant le fluage et la déformation par microfissuration, du béton en tension.
Summary Thin bonded concrete repairs are typical cases of restrained shrinkage where the gradual shrinkage of the new material bonded to an almost non-shrinking old concrete causes stress and even failure at the interface. Some stress is relieved by creep but it is also possible that the formation of a dense and well-distributed network of microcracks can allow some stress relaxation. Addition of latex, entrained air and steel fibres is known to influence crack propagation in concrete, and these materials were used to investigate the possibility of improving the relaxation capacity of typical concretes used for thin bonded concrete overlays. The relaxation capacity of eight concrete mixes was analysed by tensile tests performed at a common loading rate (failure in 2 to 4 min) and at a very slow loading rate (failure in 6 to 12 h) at the age of 2, 16 and 30 days. Results show, that addition of latex or entrained air results in more ductile concretes in rapid tensile tests but addition of steel fibres does not. Results of slow tensile tests were found to be more variable than those of rapid ones, but the same trends were observed. Comparison of total strain measured in rapid and slow tensile tests shows that the relaxation capacity of latex-modified concrete seems to become very small after 28 days of air curing; this could be explained by the sealing effect of the latex that inhibits moisture movements associated with creep. The relaxation capacity of steel fibre-reinforced concrete is significantly higher at 2 and 16 days, but this effect seems to disappear after 28 days of air curing. The exact influence of air entrainment on relaxation by a well-distributed network of microcracks will need further investigation. It is concluded that, for research purposes, slow tensile tests are a more efficient procedure than true restrained shrinkage to study repair concretes, but more tests are required to investigate parameters influencing creep and relaxation capacity of concrete in tension.
Etude de la déformabilité en traction d'un béton de réparation
Résumé La durabilité des réparations non armées en béton de ciment est souvent compromise par l'empêchement du retrait du nouveau béton au contact de l'ouvrage réparé, les contraintes dues au retrait contrarié au contact béton neuf-ancien, béton pouvant causer à terme le décollement de la réparation. Le fluage permet un certain relâchement des contraintes dues au retrait; il est également possible que l'ouverture d'un réseau dense et uniformément réparti de microfissures puisse permettre une relaxation des efforts internes sans compromettre l'intégrité de la matrice. L'ajout de latex, d'air entraîné ou de fibres d'acier sont des moyens reconnus pour influencer la propagation de la fissuration et ils ont été employés pour évaluer la possibilité d'influencer la capacité de relaxation des efforts de bétons comparables à ceux employés pour la fabrication de chapes minces. La capacité de relaxation de huit mélanges de béton a été évaluée par des essais de traction rapide (rupture en 2 à 4 min environ) et des essais de traction lente (rupture en 6 à 12 h) à des échéances de 2, 16 et 30 jours. Les résultats démontrent que l'ajout de latex ou d'air entraîné améliore la déformabilité mesurée lors des essais de traction rapide. La comparaison de la déformabilité, mesurée lors des essais de traction rapide et lente montre cependant que la capacité de déformation différée du béton-latex est presque nulle après une conservation à l'air de 28 jours. L'ajout de fibres d'acier améliore grandement la capacité de déformation différée à 2 et 16 jours mais pas à 30 jours. D'autres études sont nécessaires pour établir le rôle exact de l'air entraîné. Par ailleurs, il apparaît que la traction lente est une méthode plus pratiqque que les essais de retrait empêché pour étudier la déformabilité des bétons de réparation. D'autres études sont nécessaires pour établir les facteurs influençant le fluage et la déformation par microfissuration, du béton en tension.
Summary Thin bonded concrete repairs are typical cases of restrained shrinkage where the gradual shrinkage of the new material bonded to an almost non-shrinking old concrete causes stress and even failure at the interface. Some stress is relieved by creep but it is also possible that the formation of a dense and well-distributed network of microcracks can allow some stress relaxation. Addition of latex, entrained air and steel fibres is known to influence crack propagation in concrete, and these materials were used to investigate the possibility of improving the relaxation capacity of typical concretes used for thin bonded concrete overlays. The relaxation capacity of eight concrete mixes was analysed by tensile tests performed at a common loading rate (failure in 2 to 4 min) and at a very slow loading rate (failure in 6 to 12 h) at the age of 2, 16 and 30 days. Results show, that addition of latex or entrained air results in more ductile concretes in rapid tensile tests but addition of steel fibres does not. Results of slow tensile tests were found to be more variable than those of rapid ones, but the same trends were observed. Comparison of total strain measured in rapid and slow tensile tests shows that the relaxation capacity of latex-modified concrete seems to become very small after 28 days of air curing; this could be explained by the sealing effect of the latex that inhibits moisture movements associated with creep. The relaxation capacity of steel fibre-reinforced concrete is significantly higher at 2 and 16 days, but this effect seems to disappear after 28 days of air curing. The exact influence of air entrainment on relaxation by a well-distributed network of microcracks will need further investigation. It is concluded that, for research purposes, slow tensile tests are a more efficient procedure than true restrained shrinkage to study repair concretes, but more tests are required to investigate parameters influencing creep and relaxation capacity of concrete in tension.
Etude de la déformabilité en traction d'un béton de réparation
Saucier, F. (author) / Detriche, C. H. (author) / Pigeon, M. (author)
Materials and Structures ; 25 ; 335-346
1992-07-01
12 pages
Article (Journal)
Electronic Resource
French
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